Sommaire : Trois questions à Frédéric Truchetet | L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Entreprises | La recherche en pratique | Manifestations | Le livre de la semaine | Détente
Venez nous rejoindre au Micad avec le Traveling art show, du 1 au 3 avril 2003, Porte de Versailles à Paris. Voir notre rubrique Manifestations |
Im memoriam Robert Mallet. Henri Habrias rappelle le contexte de naissance de la méthode Corig et le début des "méthodes d'analyse" en France et dans le monde. |
"Grâce à la technologie CMos et avec des ambitions plus réalistes qu'il y a dix ans, le traitement d'images est maintenant à l'heure du transfert technologique des laboratoires vers le monde industriel. La Bourgogne, "vallée de l'image", est très présente dans ce secteur."
Asti-Hebdo : Qu'est-ce qui change en ce moment dans le domaine du traitement d'images ?
Frédéric Truchetet : D'un point de vue technologique, l'arrivée du capteur CMos, nettement moins cher que le CCD, tout en donnant des performances satisfaisantes pour la plupart des applications, est venue élargir le champ des applications rentables.
Le CCD, qui garde son rôle pour l'imagerie de haute qualité, a un inconvénient : il s'agit d'une filière technologique particulière exigeant ses propres usines de fabrication. Alors que le CMos est une technologie standard et sur laquelle il y a beaucoup d'investissements. Tout progrès dans ce domaine profite donc aux caméras. En outre, comme on peut intégrer des circuits logiques sur le même chip aux côtés du capteur, il est possible de concevoir des dispositifs opérant une partie des traitements directement à ce niveau. Pour faire par exemple, des caméras "intelligentes". Et l'Europe est en train de se donner des capacités de fabrication des semi-conducteurs, avec des technologies intéressantes permettant de travailler sur des barres de silicium de plus grand diamètre.
Mais un autre tournant, celui-là plutôt culturel, s'est opéré il y a quatre ou cinq ans. Avant, l'on croyait que la vision artificielle par ordinateur allait tout bouleverser, que toute l'industrie en serait révolutionnée. Beaucoup d'entreprises manufacturières ont acheté des systèmes de traitement d'image en espérant leur confier un grand nombre d'opérations et remplacer ainsi les opérateurs humains.
Malheureusement, on a vite déchanté, parce que les systèmes ne fonctionnaient pas comme on l'espérait. L'imagerie artificielle, ce n'est pas l'intelligence artificielle. Les entreprises sont donc revenues en arrière, à des idées plus simples et plus efficaces. Elles sont demandé au traitement d'image les performances qu'il est vraiment capable d'apporter, en particulier : sa capacité à se répéter indéfiniment, sans se fatiguer, à donner des résultats précis, à opérer dans des ambiances désagréables pour les humains du fait du bruit et d'autres pollutions. Et elles n'ont plus cherché à dépasser les limites des systèmes en les faisant travailler dans des contextes non maîtrisés, imprévisibles, où ils ne savent pas "se débrouiller", à la différence d'un être humain et même d'un animal.
Avec ces ambitions réduites, le traitement d'image est vraiment entré dans la vie courante des industriels. La ville de Londres vient d'en donner un exemple remarquable, avec la lecture automatique des plaques minéralogiques des voitures entrant dans l'agglomération. Elle a mis les moyens nécessaires, par exemple avec plusieurs caméras visant le même point. A terme, cela ne coûte pas cher. Elle limite l'application à un objet simple. .Bref, cet exemple montre que le transfert de technologie peut maintenant se faire entre les travaux universitaires et le monde industriel.
A.H. : Le matériel et les applications changent donc. Et le logiciel ?
F.T. : Les travaux les plus récents s'orientent vers tout ce qui va au delà de l'image statique noir et blanc en deux dimensions. Nous travaillons à l'imagerie multicomposantes, portant non seulement la couleur, mais l'infrarouge et d'autres bandes de fréquence, et un découpage plus fin de la bande spectrale du visible, pour en extraire des informations complémentaires. Sur le multispectral, hélas, la France n'est pas très en avance.
Pour le 3D, plusieurs techniques permettent de dépasser les limites de la stéréoscopie traditionnelle (qui permet des approches simples mais assez peu précises), grâce au scanner 3D à laser. Les modèles obtenus facilitent la rétro-ingénierie (reverse engineering) aussi bien que le prototypage rapide ou la préparation des moules pour la fabrication.
On progresse aussi sur la prise en compte du mouvement. Beaucoup de travaux portent sur la prise en compte de l'évolution des images. Dans ce domaine, l'Inria-Irisa et tous les laboratoires participant au Gretsi ont des développements intéressants.
Pour l'imagerie médicale, de nouveaux outils de traitement se mettent en place pour traiter les images fournies par l'IRM (imagerie par résonance magnétique), les ultrasons et les diverses techniques de tomographie. Ici aussi, nous assistons à un changement des mentalités. Jusqu'à présent, les réactions du corps médical au traitement d'images sont assez frileuses, négatives même. Ils craignent toujours que l'on déforme les images initiales sur lesquelles ils ont l'habitude de travailler.
De plus en plus, les chercheurs ont pris cette dimension en compte. Certaines équipes associent médecins, mathématiciens appliqués et spécialistes de l'image pour travailler ensemble, mieux définir les buts et parvenir à des outils opérationnels. Citons par exemple l'équipe Créatis à Lyon, qui associe le CNRS et l'Inserm, et forme la tête de pont d'un projet européen déposé dans le cadre du sixième PCRD.
Enfin, La France est active dans le domaine du web sémantique : comment trouver ce que l'on cherche dans la marée des images qui nous submerge ? Il y a de fortes équipes à l'Inria mais aussi à l'ENST, notamment à l'INT. Les enjeux économiques sont considérables.
Nous contribuons pour notre part à ces développements, notamment par nos travaux sur l'analyse en ondelettes. Le concept en avait été formé par Jean Morlet (ingénieur chez Elf) pour analyser les signaux de détection sismique. La technique s'est avérée performante en compression d'images, car le système humain de psycho-vision fonctionne un peu de cette façon. Elle permet une approche multi-résolution : une vue grossière de l'objet dans un premier temps, puis un raffinement progressif des détails les plus intéressants. Les nouveaux standards de compression d'image et de vidéo, JPeg et MPeg font largement appel à cette technique.
A.H. : La Bourgogne se dit "vallée de l'image". Est-ce une réalité pour ce qui concerne la recherche ?
F.T. : Il y a dix ans, notre université ne faisait pratiquement aucune place aux sciences pour l'ingénieur. Nous avons fait émerger une thématique et un pôle, avec les Stic pour orientation générale, et l'image comme principal domaine d'application. Nous répondions là à une volonté politique, greffée sur l'Histoire, puisque Chalon est la ville natale de Nicéphore Niepce, co-inventeur de la photographie avec Louis Daguerre. Je pense qu'aujourd'hui la région compte une bonne centaine de chercheurs dans la spécialité.
Le LEII (Laboratoire d'électronique, informatique et image), UMR de notre université et du CRNS oeuvre en partenariat avec l'Institut de l'image de Chalon-sur-Saône. Cet organisme, qui dépend de l'Ensam (Ecole nationale supérieure des Arts et métiers) de Cluny a des liens étroits avec une grosse équipe du Le2i qui travaille aussi au Creusot. L'Institut, maintenant bien équipé, a une vocation de transfert technologique et de coopération avec l'industrie. Et nos laboratoires universitaires en assurent la responsabilité scientifique.
Propos recueillis par Pierre Berger
Comité national de la recherche scientifique : session extraordinaire le 30 juin
Les présidents de section du Comité national de la recherche scientifique convoquent une session extraordinaire du Comité national de la recherche scientifique, le 30 juin 2003 à la Maison de la chimie, pour manifester leur profonde préoccupatio nconcernant l'avenir de la recherche en France. Tous les champs disciplinaires sont concernés par les restrictions budgétaires mettant en péril un domaine si décisif pour l'avenir du pays, sa compétitivité, son insertion européenne. La France du 21ème siècle ne peut se concevoir avec moins de recherche que celle du 20ème siècle ; à terme, sa santé, son éducation, ses capacités innovantes... -donc son indépendance- seront gravement atteintes. Décourager la jeunesse d'aller vers les métiers de la science crée des préjudices très longs à réparer. La recherche fondamentale et appliquée est indissociablement liée au développement d'un pays moderne, c'est même un de ses principaux investissements.
N'insultons pas l'avenir !
Jean Pailhous. Président de la Conférence des présidents de section du Comité national de la recherche scientifique.
Conseil d'administration du CNRS : choqué.
Le Conseil d’administration du CNRS réuni le 27 mars 2003 est choqué par les annulations de crédits de 38M€ publiées le 15 mars au Journal officiel qui s’ajoutent à la baisse de 17,3% des crédits de paiement 2003 de l’organisme et à l’annulation du 31 décembre 2002 de 30M€. A toutes ces mesures s’ajoute un gel de plus de 20% imposé par le Ministère, ce qui aboutit à une baisse des crédits de paiement du CNRS de plus de 50%.
Par ailleurs le Ministère n’a toujours pas versé en totalité la subvention d’Etat de 2002: il manque 172 M€. Les conséquences sont extrêmement graves puisque le CNRS ne sera pas en mesure d’assurer aux laboratoires le minimum correspondant aux frais fixes et d’honorer ses engagements auprès de ses partenaires (notamment les crédits dévolus aux contrats Plan Etat Régions). C’est un coup d’arrêt au développement de la recherche publique française et un désaveu de toute la communauté scientifique.
Pour rétablir un minimum de confiance au sein de la communauté
scientifique, les administrateurs élus par le personnel du CNRS ont exigé
en CA du Ministère de la recherche:
- le versement immédiat du solde de la subvention d’Etat 2002 de
172M€
- l’assurance qu’il n’y aura pas d’annulation supplémentaire
en 2003
- la restitution au CNRS de tous les fonds provenant des ressources propres
(contrat des laboratoires...) qui n’ont été pas été
versés.
- que le budget 2004 actuellement en discussion rétablisse les moyens
du CNRS en emplois comme en dotation à la hauteur des récentes
déclarations ministérielles à la presse sur la priorité
pour la recherche.
Les élus du Conseil d'administration du CNRS : Jacques Audin, Jacques Fossey, Pascale Gillon, Nelly Krowolski
La ministre : "Je suis complètement engagée aux côtés des chercheurs"
Claudie Haigneré a ainsi répondu à une question du député Michel Charzat :
L'ensemble de nos concitoyens, et donc tout naturellement l'ensemble des chercheurs, connaissent le contexte budgétaire actuel ; ils savent que le gouvernement ne peut laisser s'accroître ce déficit qui hypothèque notre avenir.
Vous avez parlé d'avenir… La recherche, c'est justement la préparation de l'avenir de notre pays, de l'avenir de notre jeunesse, de l'avenir de nos entreprises, de l'avenir de nos emplois. Le gouvernement s'est donc confronté, trouvé confronté à la conciliation de deux termes qui n'étaient pas spontanément conciliables.
D'une part, annuler des crédits pour limiter le déficit et, d'autre part, maintenir le potentiel de haut niveau de la recherche dans nos entreprises, dans nos organismes de recherche publics, dans nos universités.
Alors, oui, le gouvernement a annulé des crédits. Les chiffres que vous signalez, qui ont été un agrégat de données hétérogènes, sont tout à fait excessifs, l'annulation est de 9,4% des crédits de fonctionnement et d'investissement de nos laboratoires.
J'ai entendu l'inquiétude des chercheurs, en particulier des jeunes chercheurs qui se sont mobilisés. Cette annulation, elle ne met pas en danger la vie de nos laboratoires, ils disposeront en 2003 du même montant de crédit que ce qu'ils ont consommé en 2002 par le jeu de la diminution des fonds de roulement des organismes.
Je voulais vous dire que la recherche, pour le gouvernement, est une priorité
et vous donner quelques exemples… laissez-moi vous donner quelques exemples.
Un des rares ministères où l'on ait totalement reporté
les crédits de 2002 sur 2003. Pour les jeunes qui se sont mobilisés,
les allocations de recherche revalorisées à 5,5%, la création
de 400 emplois de post doctorant.
Et l'engagement de la France dans des grands projets : le projet Iter de production
de l'énergie propre, dont je vous ai déjà parlé
; il y a quelques jours, le président de la République a fait
une large part à la recherche dans le plan cancer qu'il a proposé.
Et puis, nous avons un potentiel excellent, c'est vrai, vous le reconnaissez.
Ce qui est paru dans la presse, c'est justement desservir la recherche parce que ça ne met pas en avant la capacité de nos chercheurs à travailler et à être talentueux. Nous avons un potentiel excellent, nous avons des outils, et nous avons des opportunités pour re-dynamiser notre système de recherche : la réforme de l'Etat, qui donnera simplification, flexibilité, plus de souplesse dans la gestion de nos moyens, humains et financiers ; la décentralisation, avec les partenariats à mettre en place, et, bien sûr, le rayonnement de la France dans la construction de l'espace européen de la recherche.
Je voudrais terminer en vous disant que je fais confiance en nos chercheurs
pour relever ce défi dont vous avez parlé, ce défi dans
une dynamique constructive, et vous dire que je suis complètement engagée
à leurs côtés.
Faire communiquer les machines entre elles (Machine to machine), par exemple le réveille-matin avec le frigidaire... pour le faire facilement à faible coût, il faut un standard adapté. C'est le GPRS (General packet radio service) qui serait la solution pour IBM et Wavecom, selon Le monde informatique du 28 mars.
Le constructeur américain Nyko propose la manette de jeu AirFlo (29,99 euros) pour les gros utilisateurs de jeux vidéo. Un petit ventilateur intégré souffle de l'air froid à travers plusieurs grilles réparties sur un "grip" antidérapant.
Stéphane Sellami (Le Parisien , 27 mars) a visité le salon Geront
expo-Handicap à la porte de Versailes et noté deux applications
des Stic :
- une horloge "mémorielle" , caractérisée par
un affichage en clair et très visible de la période de la journée
(Matin, après-midi, soir, nuit),
- un bracelet de sécurité donnant l'alerte en cas de chute du
porteur ou d'anomalie de paramètres (pouls, température cutanée,
fréquence cardiaque).
Après les journées "Esthétique de l'interface",
"Enseignement à distance", "Recherche et fouille d'information
sur le Web : perspectives sémantiques et statistiques", et "Expression
et communication en interface homme-machine", le laboratoire Paragraphe
de l'université Paris 8 organise le 5 mai 2003, en collaboration avec
le département IPT de l’université Paris 8, l'université
de Picardie Jules Verne et le laboratoire Politique et Communication du CNRS,
sous la direction de Carmen Compte et Fabrice Papy, une journée d'étude
sur le thème de la "Télévision Interactive".
Renseignements et inscriptions : http://h2ptm.hymedia.univ-paris8.fr
Jacques Baudé (EPI) nous signale que La maison des enseignants vient d'ouvrir un site dédié. On appréciera en particulier le dynamisme de sa présentation et l'importance de ses contenus.
Le système d'information étant au coeur de l'entreprise, le DSI
qui en est responsable est bien placé pour proposer ses services en matière
d'intelligence économique et stratégique (en termes crus, d'espionnage
et de contre-espionnage). Il est en effet (ou il peut l'être) :
- un technicien au fait des dernières innovations technologiques et des
menaces en matière de sécurité,
- un manager capable d'appréhender les processus métiers de son
entreprise, de lancer des projets transversaux et de piloter l'ensemble des
flux informationnels,
- un stratège qui participe pleinement à la définition
des objectifs du groupe et réalise l'adéquation entre les systèmes
d'information et la stratégie.
Le Cigref, en partenariat avec le groupe Escem, la chambre de commerce et d'industrie de Touraine, l'Assemblée des chambres françaises de commerce et d'industrie, la société Intelleco Consultants, le Centre de recherche rétrospective de Marseille, le Cigref et Gérard Hoffmann ont décidé de constituer ensemble un atelier d'intelligence stratégique dénommé Atelis.
Le rapport du Cigref, rédigé par Ludovic Etienne (Cigref) et préfacé par Christophe Binot (DSIT TotalFinaElf) peut être téléchargé (en PDF).
Grand spectacle au palais Brongniard (la Bourse de Paris) jeudi dernier pour
la remise des trophées "Entreprises et société de
l'information" du Monde informatique. La Palme d'or est revenue à
Danone pour deux projets : optimisation des processus d'achat et environnement
unifié de gestion des personnels. Autres trophées :
- Thalès (performance économique) pour la gestion des connaissances
au service de 65000 personnes, dont un tiers en R&D
- Renault (ressources humaines) pour son portail d'accès au services
- Médecins du monde (humanitaire et associatif) pour un progiciel de
gestion intégré
- Cour d'appel de Versailles (projet) pour un outil d'aide à la décision
dans le traitement des délibérés
- Pompiers de Paris (image) pour la transmission interne des informations d'intervention
- Mistergoodeal (PME) pour sa gestion des achats et des ventes de produits informatiques
en déstockage.
François Jeanne, rédacteur en chef du journal et animateur de la soirée a insisté sur le réalisme des DSI (CIO pour se conformer au titre américain adopté par le groupe pour sa revue destinée aux informaticiens) : Ils "refusent surtout, dans l'appellation de stratège, ce qu'elle peut sous-entendre de fumeux... jouer avec les bulles de la netéconomie, promettre des victoires rapides, des bénéfices insensés... (ils) préfèrent monter au front, auprès des utilisateurs et de des soldats de la direction informatique".
Vous pourrez rencontrer l'Asti sur le stand de Paris ACM Siggraph pour la visualisation ou la projection de l'Electronic theater et le Festival d'animation du Siggraph 2002 San Antonio. Vous pourrez y trouver les informations (avec des pins, poster et affiche) pour la prochaine édition, à San Diego en Californie du 27 au 31 juilllet 2003, où nous y installerons un pôle français à l'Academic exhibit.
Mais plus spécialement pour le Micad 2003 nous vous offrons l'exposition internationale du Traveling art show : 43 oeuvres numériques, choisies de l'Art Gallery, qui voyage à travers le monde.
Plus d'information sur : http://paris.siggraph.org
Les Canadiens profiteront peut-être du peu d'enthousiasme des voyageurs pour les aéroports étatsuniens en organisant à Toronto, du 28 au 30 juillet, un grand congrès-salon 'International Web Services/XML Conference & Expo" sur les Webservices . Ils attendent 10,000 développeurs, analyses techniques, commerciaux, managers et même... financiers "from every corner of the world". Cent exposants et deux cents intervenants sont prévus. Et les organisateurs espèrent bien en faire "the world’s biggest and best event on the leading edge Web Services and XML technologies! Don’t miss it!" (Attention Toronto n'est pas au Québec).
Le groupe de recherche en cryptographie de Caen organise les 18 et 19 juin 2003 son premier workshop sur le thème de l'algorithmique des réseaux et ses applications en cryptologie. www.gravir.org/news/33336.html
La plurimodalité et le multimédia, thème du 6ème Colloque International sur le Document Électronique (Cide 6) organisé par le Greyc, [Laboratoire d'informatique de l'Université de Caen] et qui se tient à Caen du 24 au 26 novembre 2003. www.gravir.org/news/33337.html
Implémentation de Linux en électronique embarquée.
Jessica Ouest organise, en collaboration avec le Lycée Jules Verne (Mondeville),
l'EnsiCaen, le RDT de Basse-Normandie, la Chambre régionale de métiers
de Basse-Normandie et Gravir une conférence sur ce thème de 17
à 19 h, le 15 avril 2003 à Caen. www.gravir.org/news/33339.html
- Afia
- Afig
- Afihm
- ASF - ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif
Java se vend bien, et intéresse autant les enseignants que les utilisateurs
du fait de la qualité de ses formalismes. Hermès/Lavoisier sort
donc une deuxième édition du Langage Java, concepts et pratique
d'Irène Charon, intégrant les dernières évolutions
du langage. Au sommaire :
- premiers pas, tableaux, chaînes,
- classes, héritage, paquetage java.lang, interfaces, exceptions, paquetages,
niveaux de visibilité
- interfaces graphiques, programmation graphique, différents composants,
images et animation
- gestionnaires de répartition, flux de données, threads, applets
- communication réseau.
Le tout en 413 pages bien tassées, plus les programmes servant d'exemple, dont le code peut être téléchargé.
Cyrille Vanlerberghe, dans Le Figaro du 28 mars, présente "l'imperméable invisible, du laboratoire Tachi (université de Tokyo). Le secret du miracle réside dans un textile enduit de billes de verre réfléchissantes. Une caméra est placée dans le dos de l'utilisateur, et un projecteur devant lui à quelques mètres.
Les véritables applications du produit ne sont évidement pas un "homme invisible", qui devrait se promener avec un complice portant le projecteur, mais des systèmes où il serait utile de voir "à travers" des parois. Par exemple le sol à travers le plancher d'une cabine de pilotage d'avion.
Notre confrère quotidien conclut avec un humour approprié à la conjoncture : "Le fantassin du futur sera peut-être invisible, mais il sera aussi bien chargé en batteries".
Bill Gates arrive au paradis, se promène dans les bureaux et dit à la cantonade "Qu'est-ce que c'est que tous ces systèmes bizarres ? Et en plus les versions sont bien anciennes ! Remplacez-moi tout ça par du Millenium.
Alors, du haut de son trône, le Père Eternel : "Bas les pattes, Bill. Ici c'est moi qui ai le monopole !".